Le braqueur présumé de la Poste du Raizet en prison

L'homme a été appréhendé par les policiers de la sureté départementale du commissariat de Pointe à Pitre. Il était déjà très défavorablement connu des services de police. La justice le soupçonne par ailleurs d'avoir été l'auteur d'un autre vol à main armé commis quelques semaines plus tôt à la Banque Postale de Miquel.
L'auteur présumé de ce vol à main armé qui avait défrayé la chronique a très rapidement été identifié en réalité, puis mis sous surveillance. Déjà sous contrôle judiciaire pour une autre affaire, il prenait quelques libertés avec ses obligations, singulièrement celles de venir signer dans un commissariat. Qui plus est, il avait des adresses multiples, ce qui rendait compliquer son interpellation. Les policiers ont donc dû user d'un stratagème pour le faire venir à eux, prétextant une simple convocation pour non respect des termes de son contrôle judiciaire. Après quoi, les éléments matériels aidant, il n'a pas été bien difficile de le confondre. Pour mémoire, l'individu incriminé avait semé la panique dans ce bureau de Poste du Raizet le 18 mars dernier. Il était 6h45 lorsque le malfrat armé et encagoulé a pénétré dans cet établissement. Il s'en était pris alors à un guichetier qui allait prendre son poste. Alertés par deux employés, témoins de la scène, les policiers intervenaient rapidement et se retrouvaient nez à nez avec l'agresseur. Des coups de feu ont été tirés mais personne n'avaient été blessé. Le braqueur lui avait réussi à prendre la fuite en laissant derrière lui son butin. Butin dont nous sommes en mesure de révéler aujourd'hui le montant : 73.000 euros, dissimulés dans un sac qu'il avait abandonné en fuyant les policiers. L'homme est soupçonnéégalement d'avoir été l'auteur quelques semaines plus tôt, d'un autre braquage, à la Banque Postale de Miquel, où 30.000 euros environ avait été dérobé. A l'issue de sa garde à vue, il a bien entendu été mis en examen et placé en détention. Mais l'enquête n'est pas terminée pour autant, elle se poursuit sur commission rogatoire.