Nier en bloc, ou minimiser leur participation à un trafic de produits dopants a été toute la journée du procès, la ligne de défense des coureurs incriminés. Avouant à demi-mots n'avoir pris qu'à titre personnel de l'EPO.
En revanche les frères Souprayen, accusés d'avoir subtilisés au milieu pharmaceutique plusieurs produits pour les donner ou les vendre à des coureurs, ont avoués. Un trafic lucratif pour des doses vendues entre 200 et 900 euros.
La fédération partie civile du procès
Des experts et surtout le médecin fédéral de l'époque ont témoignéà la barre. Le Procureur a insisté lui sur la concurrence déloyale qu'entrainait le trafic de dopants dans le sport. Venu spécialement, pour ce procès le Président de la Fédération Française de Cyclisme, David Lapartien, a réclamé 1 euros à titre symbolique de dommages et intérêts.
Au final le Procureur de la République a réclamé pour Nicolas Dumont, Jean-Claude Luce et Jean-Marie Marimoutou des peines de prisons avec sursis allant de 3 à 18 mois et une interdiction de courir pendant 3 ans. En revanche, Flober Pena Pena a été mis hors de cause, le Procureur a demandé pour lui la relaxe. Le tribunal a mis sa décision en délibéré au 28 mai prochain.