
Depuis 2013, un plan régional de contrôle des pêches maritimes et des produits de la mer pour la Guadeloupe et les îles du Nord permet, sous l'autorité de la préfète, d'orienter et de coordonner l'action des services de l'Etat. En 2013, 900 contrôles ont pu être menés, en mer et à terre, sur l'ensemble de la filière, débouchant sur 244 procédures.
Ces contrôles, notamment pendant la saison de pêche du lambi, ont permis de réduire les actions de pêche informelle et de lutter contre les filières d'importations illégales. On peut notamment rappeler les opérations suivantes : Deux plaisanciers en action de pêche de lambi se sont vu saisir le moteur de leur embarcation et ont chacun fait l'objet d'une décision d'amende administrative d'un montant de 1500 euros.
Deux filières d'importation illégale de lambi ont été mises à jour. La première opération a été menée en collaboration avec les services de contrôle de Martinique début octobre ; cette filière organisait le transfert illégal de lambi en provenance de Saint-Martin et à destination de la Martinique via un mareyeur guadeloupéen. La deuxième opération a eu lieu le 1er février dernier, et a mis à jour un atelier de mareyage illégal contenant plusieurs centaines de kilos de lambis congelés.
Au total en 2013, 899 actions de controle ont été opérés en mer, 265 profressionnels et 269 plaisanciers ont été examinés. Au débarquement, 72 professionels et 75 plaisanciers, et il faut ajouter à cela 218 contrôles a terre.
Dans la lutte contre la peche informelle, des actions ont été mené dans la zone du grand cul de sac marin, et ont permis la saisie de 194 casiers, 1 moteur et 244 procédures, parmi lesquelles, 15 amendes administratives pour 14.100 euros, 7 procédures en cours d'instruction, et 194 casiers non identifiés détruits.
Les orientations des autorités pour 2014
Lutte contre les filières d'importation illégale de produits de la mer issus de la pêche illégale, non déclarées, non réglementées, en particulier en ce qui concerne le lambi, en développant les contrôles au débarquement et chez les restaurateurs en s'assurant de la traçabilité des produits. Lutte contre la pêche informelle en poursuivant les contrôles en mer sur la pêche de loisir. Suivi des zones d'interdictions et de limitation de la pêche liées à la pollution du milieu marin par le chlordécone et enfin, la répartition de l'effort de contrôle en mer et à terre sur l'ensemble de l'archipel grâce à la coordination assurée par la direction de la mer...