
En Guadeloupe, la surveillance renforcée mise en place depuis l'alerte a permis de détecter des cas suspects autour desquels des mesures de prévention ont été mises en place. Un premier cas autochtone a été confirmé biologiquement le 24 décembre 2013.
Le dispositif de surveillance épidémiologique a également permis de détecter 76 cas suspects cliniquement évocateurs pour lesquels les résultats des confirmations biologiques sont attendus.
La surveillance des cas probables et confirmés menée en étroite collabo- ration avec les laboratoires de biologie médicale de ville et hospitaliers de Guadeloupe et le CNR des arbovirus de l'Institut Pasteur de Guyane ainsi que le CNR des arbovirus de l'IRBA à Marseille a permis d'identifier un total de 27 cas confirmés ou probables de chikungunya
Baie-Mahault sous surveillance
Les cas biologiquement probables ou confirmés résident pour 65% d'entre eux sur la commune de Baie- Mahault, premier foyer de transmission locale identifié sur l'île et qui est toujours actif à ce jour. Les autres cas sont répartis sur 8 communes de la Guadeloupe situées respectivement sur l'agglomération pointoise (hors Baie Mahault), Grande Terre, Nord Basse-Terre et Côte au Vent.