Le prévenu, 56 ans, marié deux enfants, maçon de profession, avait quitté sa femme pour sa maîtresse avant de finalement de retrouver son foyer, tout en continuant cette relation ambiguë. Il faut dire qu'il lui avait construit une maison et venait la voir régulièrement.
A la barre l'homme, a justifié les faits en expliquant qu'il lui avait tout donné et qu'il n'avait pas supporté de découvrir un autre homme dans la maison avant de terminer : « elle m'a tout pris »
La maîtresse, elle, a soutenu qu'elle avait quitté le prévenu mais qu'il n'avait pas accepté la rupture .Elle réclame alors 1500 € de dommages et intérêts.
Le nouvel amant,de son côté, a demandé que l'homme reste loin de sa compagne et de la maison.
Le parquet lui a souligné que le prévenu avait déjàété condamné pour violence conjugale en décembre 2011 et que son le caractère violent était avéré par plusieurs témoignages, avant de requérir 1 an d'emprisonnement avec 6 mois de sursis et mise à l'épreuve de 2 ans avec obligation de se soigner.
Du coté de la défense, on indique que le prévenu était une victime oubliée dans cette affaire.Il avait lui aussi subi des violences entraînant une ITT de 2 jours comme les deux victimes.
L'homme a finalement été reconnu coupable des deux faits de violence.
Condamnéà 9 mois de prison dont 6 avec sursis avec une mise a l'épreuve de 2 ans .
Il devra aussi a payer et 500€ de dommages et intérêts.Il devra également éviter tout contact avec les victimes.