
Le décret devrait entrer en vigueur en janvier prochain dans les cinq départements d'outre-mer.
Le décret a pour objectif de réguler les marges jugées trop élevées des compagnies pétrolières tout en rassurant les gérants qui craignent l'automatisation de leurs stations-services.
Afin d'obtenir une plus grande transparence des tarifs fixés chaque mois par le Préfet, plusieurs pistes sont envisagées.
Les pétroliers devront dorénavant séparer le prix d'importation du pétrole, la cotation du cours ainsi que leurs frais d'approche, et présenter des justificatifs pour les suppléments qui ne dépendent pas de la cotation.
Concernant la transparence sur le rendement financier en matière de raffinage et de stockage, un arrêté fixera à l'avenir un plafond de rendement de ces capitaux : "les actionnaires de la SARA et de la SRPP ne pourront pas exiger des rendements supérieurs à 9% pour leurs activités en monopole", a précisé le ministère de l'Outre-mer.
La dernière amélioration concerne l'information des consommateurs. Tous les ans, les Observatoires des prix et des marges, publieront les bénéfices de la filière permettant de s'assurer d'une juste répartition entre les raffineurs, les importateurs et les stations-service.