Le sujet de la violence aux Antilles a été abordé aujourd'hui à l'Assemblée Nationale, à l'occasion de la séance de questions au gouvernement. C'est le député martiniquais Bruno Nestor Azerot qui a interrogé le ministre de l'Intérieur Manuel Valls sur la situation actuelle, évoquant les nombreux homicides perpétrés depuis le début de l'année.
"La Martinique et la Guadeloupe ont droit à la protection de l'Etat", a affirmé l'élu. "Nous avons besoin d'un engagement, d'une vraie politique préventive et répressive contre ces phénomènes violents", a ajouté Bruno Nestor Azerot qui a aussi demandé la création d'une commission d'enquête sur le trafic des armes à feu aux Antilles.
En réponse, Manuel Valls a assuré que l'Etat n'oubliait pas les Antilles et qu'il s'y rendrait justement"dans quelques semaines" en raison de"la situation particulièrement difficile". Le ministre a rappelé les renforts d'effectif annoncés, les zones de sécurité prioritaires mises en place et apporté son soutien à un engagement du Parlement et du gouvernement sur "la question spécifique des armes à feu". "La Guadeloupe, la Martinique, les Outre-mer en général ne peuvent pas être oubliés et passer au second plan de l'actualité. Vous pouvez compter sur mon engagement pour assurer la sécurité et l'ordre dans vos territoires", a-t-il conclu.
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