Trois ans après leur enlèvement, la France hexagonale ne veut pas oublier. 300 personnes ont participé aujourd'hui à un rassemblement de soutien à quatre otages français trois ans après leur enlèvement au Niger, à Saint-Céré, commune lotoise de 3000 habitants où est né l'un d'eux, en l'occurence Daniel Larribe.
Ses autres compagnons d'infortune, Thierry Dol, Marc Ferret et Pierre Legrand, collaborateurs du groupe nucléaire public Areva et de son sous-traitant Satom, ont été enlevés comme lui le 16 septembre 2010 par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) sur un site d'extraction d'uranium d'Arlit (nord du Niger).
“Aujourd'hui, scandait on dans la manifestation, avec les événements de Syrie, on a l'impression que le Quai d'Orsay a beaucoup d'autres choses à faire que de s'occuper de la vie des otages".
A l'occasion du 3e anniversaire de leur enlèvement, les familles vont également marcher symboliquement à Paris dans la nuit de dimanche à lundi, s'arrêtant dans différents points symboliques, comme les sièges de leurs employeurs et différents lieux de pouvoir (Elysée, Sénat, Assemblée nationale). Ils doivent terminer leur parcours ce lundi matin au ministère des Affaires étrangères pour y remettre un manifeste signé par plus de 12.000 personnes.
FT avec AFP