C'est à partir de demain théoriquement que le service de transports scolaires doit être assuré dans la plupart des communes mais, cette reprise d'activité est entachée d'incertitudes.
On peut même parler de menaces sérieuses. Les raisons sont simples, certains marchés ont changé de mains ces dernières semaines, avec prises d'effets pour cette rentrée. Principales victimes, les grosses structures qui n'ont pas réussi manifestement à s'aligner sur les prix cassés des entreprises de tailles plus modestes. L'ennui c'est que la plupart de ces attributaires, n'auraient pas assez de bus ou de personnel pour honorer leur contrat. Ils comptaient en réalité, s'appuyer sur leurs concurrents malheureux, pour ajuster leurs flottes. Sauf que ces derniers, l'ont bien compris et semble préparer un retour de bâton, en gardant tout simplement leurs cars pour d'autres usages. Les entreprises de transports qui ont obtenu ces marchés seraient dont matériellement dans l'incapacité d'assurer le service d'où un risque de sérieuses perturbations, sans doute dès demain.
A moins que d'ici là, certains transporteurs ayant perdu leur marché, ne relâchent la pression ce qui est peu probable quant on sait que de grosses structures ont vu jusqu'à 35 lignes leur filer entre les doigts. Notez qu'au total, ce sont 128 lots qui ont fait l'objet de ce vaste marché, qui relève de la compétence du conseil général et qu'en moyenne il faut deux bus par circuits. D'où cette forte demande de matériels roulants et surtout aux normes dans ce contexte de règlement de compte entre sociétés de transport scolaire…