24 heures ! C'est le délai fixé par les salariés pompistes martiniquais aux gérants de stations-services.
Un délai synonyme d'ultimatum afin que ces derniers régularisent des arriérés de salaires à l'origine de leur grogne.
A l'issue lundi soir d'une assemblée qui a réuni pas moins de 28 stations services, le syndicat CGTM des produits pétroliers semble plus que jamais déterminéà trouver
une solution définitive dans ce conflit.
Selon les syndicats, 800 pompistes de l'île sont dans l'attente de ces arriérés de salaires estimés à plus d'un million d'euros. Un retard que reconnaît la chambre syndicale des
gérants de stations-services de la Martinique.
Les salariés pompistes s'appuient donc sur cet ultimatum de 24 heures sous peine, d'une possible mobilisation.