"Il a eu beaucoup de chance" lâche l'un des huit gendarmes présents sur les lieux peu après l'accident, étonné par la bonne fortune du pilote. L'homme, âgé d'une trentaine d'années, n'a "rien, pas une égratignure et allait bien". L'hélicoptère a été certes abîmé selon les témoins, "la bulle est cassée", mais il est décrit comme en relativement "bon état". Car l'hélicoptère n'est pas tombé de plus de quatre ou cinq mètres de haut. Il venait de décoller de l'aérodrome du Lorrain, quand il a chuté, une centaine de mètres plus loin. L'appareil a rebondi plusieurs fois avant de se retrouver sur le flanc droit. L'hélicoptère de la section aérienne de gendarmerie s'est rendu sur place avec notamment à son bord deux enquêteurs de la brigade de gendarmerie des transports aériens, afin d'effectuer les premières constatations. Selon nos informations, l'appareil accidenté s'apprêtait à effectuer une opération de reconnaissance, ses cuves étant seulement remplies à moitié.
A l'heure où la question de l'épandage aérien est en plein débat, ce crash est le cinquième en dix huit mois et le quatrième dans la zone entre Basse-Pointe et le Lorrain, où trois accidents, s'étaient produits en 2012 : deux en mars, dont un mortel, et un autre en septembre. En août 2012, un hélicoptère s'était aussi écrasé au Lamentin, à Pelletier, sans faire de victime.