Retour sur la décision du gouvernement et l'ARCEP (Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes) qui vont lancer une consultation publique sur l'attribution de fréquences 4G en France ultra-marine. Si cette proposition a été favorablement accueillie, elle a été commentée dans les magazines spécialisés qui ont pointé du doigt les différences de tarifs et de qualité de services entre l'outre-mer et l'hexagone. Certains se sont même amusés à calculer ces différences tarifaires. C'est ainsi que pour un forfait mobile similaire, un utilisateur des territoires ultra-marins paye en moyenne 105 € de plus par an qu'un abonné de métropole. Et plus de 178 € pour un abonnement Internet similaire. Différence calculée sur la base d'abonnements mobiles comparables (2h d'appels locaux + Internet mobile).
Pour ces magazines, la consultation publique de l'ARCEP va dans le bon sens, mais ils rappellent les écarts existant entre la métropole et les territoires ultra-marins. Notamment à Saint-Pierre et Miquelon ou Saint-Martin qui sont limités à un seul réseau mobile et doivent payer jusqu'à 75 euros par mois pour un abonnement Internet. Ils soulignent également que la mauvaise qualité du réseau fixe et mobile, ainsi que le nombre limité de licences mobiles limitent le choix et la qualité des services proposés. Enfin, certains n'ont pas hésitéà titrer : "La France ultra-marine, la déshéritée du haut débit...."
La fracture numérique devrait se réduire avec ces nouvelles attributions et l'arrivée de la 4G, mais ce ne sera pas pour demain car les dossiers doivent être déposés pour le 30 septembre. En attendant, les ultramarins devront, une fois de plus, mettre la main au porte-monnaie.
CB
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L'Outre-mer, la France déshéritée du haut débit...
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