On parle souvent d'une France à deux vitesses en matière de haut et très haut débit. Mais le constat pourrait être encore plus sévère en incluant la situation dans les territoires ultra-marins où l'écart de prix et de qualité de service avec la Métropole est flagrant et suscite un certain mécontentement. Si la concurrence est aujourd'hui un peu plus vive sur ces territoires, la qualité du service proposé est également limitée par les infrastructures en place. L'Arcep, le régulateur des télécoms et le gouvernement ont décidé d'améliorer la situation à travers l'attribution de nouvelles fréquences visant à améliorer le haut et très haut débit mobile. Cette décision est le résultat de la journée du numérique Outre-mer organisée le 31 mai dernier par Victorin LUREL, le ministre des Outre-mer, Fleur PELLERIN, ministre déléguée chargée des PME, de l'Innovation et de l'Economie numérique, le Gouvernement et l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP).
Ce lancement à candidature s'inscrit dans la politique de développement du très haut débit et de la concurrence, et du soutien à l'activitééconomique et à l'emploi en outre-mer.
Concrètement, elle vise à recueillir les besoins des opérateurs ultramarins sur l'ensemble des bandes de fréquences mobiles, en particulier dans la perspective du développement du très haut débit mobile. Ce qui devrait permettre d'améliorer les in frastructures et peut-être d'attirer de nouveaux opérateurs.
Les acteurs ont jusqu'au 30 septembre 2013 pour déposer leurs dossiers…en espérant que dans les prochains mois, les outre-mers bénéficieront enfin de cette nouvelle concurrence qui fera sans doute baisser les tarifs et améliorer la qualité des services...
CB
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Haut débit en outre-mer : Attribution de nouvelles fréquences
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