
Le MIR n'accepte pas la décision du 5 février dernier : la cour de cassation avait alors relaxé Alain Huygues Despointes de tous les chefs d'accusations d'incitation à la haine raciale et d'apologie de crime contre l'humanité.
L'industriel était poursuivi pour avoir prononcé des propos délicats sur « les bons côtés de l'esclavage » dans une émission diffusée sur Canal+ en 2009. Ses avocats avaient épuisé tous les recours judiciaires pour prouver son innocence, jusqu'à obtenir satisfaction à 100%.
Or, l'association estime que dans leur arrêt, les juges dénaturent la loi Taubira, pilier pour la condamnation des crimes liés à l'esclavage et leur apologie. Ils ont dans un premier temps adressé une lettre ouverte à la garde des sceaux, puis, sans réponse, ont finalement engagé une procédure ce mois de mai.